La Vie sans boussole

On peut être amené à côtoyer une culture totalement différente avec les meilleures intentions, – notamment avec celles d’aider et de découvrir – et finalement, ne pas la comprendre et la rejeter. Parce que nous sommes conditionnés par nos expériences et notre éducation. Déconstruire pour s'ouvrir à l'ailleurs et à l'autre. Pour comprendre et respecter.
  • La Vie sans boussole, un récit de Pierre Westelynck publié par Les Mots qui portent
  • Pierre Westelynck, auteur de LA VIE SANS BOUSSOLE
  • Pierre Westelynck, auteur de LA VIE SANS BOUSSOLE
  • Pierre Westelynck, auteur de LA VIE SANS BOUSSOLE
  • Pierre Westelynck, auteur de LA VIE SANS BOUSSOLE

Cet ouvrage est une invitation à

  • découvrir d’autres manières de vivre, de penser,
  • repenser notre rapport au bonheur et à la souffrance,
  • questionner notre relation au voyage, à l’autre et à l’ailleurs,
  • remettre en cause nos certitudes et permettre une évolution intérieure,
  • découvrir le volontariat international,
  • faire un pas vers la paix et le vivre-ensemble.

 

Le mot de l’éditrice

Combien de voyageurs traversent terres et océans pour découvrir effarés que leur destination propose d’autres manières de vivre ? Ceux aux habitudes ancrées ne sont pas toujours préparés à rencontrer et accepter l’autre et à l’ailleurs. D’autres, plus aguerris, peuvent se retrouver face à des situations difficiles, rentrant de leur périple cassés voire meurtris. 

Pas besoin de voyager pour connaître l’autre, comprendre l’ailleurs. Déjà en bas de son immeuble, sur le pas de sa porte. Là encore, sommes-nous y prêts ? On peut tomber facilement dans le jugement, voire la condamnation, de choses qui nous sont étrangères, qui nous choquent et que l’on ne comprend pas.

La mission de volontariat en Birmanie de Pierre Westelynck a tourné au cauchemar. Pourtant c’était un voyageur ô combien expérimenté ! Mais confronté à l’incompréhensible, à l’injustifiable, à l’insoutenable, à l’invraisemblable, il lui faudra un électrochoc pour commencer à chercher le sens de cette situation dantesque. 

Comment s’adapte-t-on à une culture, à des pratiques, à des idées totalement opposées à celles inculquées ? Quelle est la portée de nos conditionnements et de nos référentiels ? Comment se défaire de ces sangsues, de ce carcan du voyageur, pour aller au-delà de ce que conçoit la raison, de ce qui est perceptible et imaginable ? 

Grâce à cette expérience à première vue ratée, Pierre Westelynck réussit à donner des éléments et des clés de compréhension non seulement pour les voyageurs mais pour tout un chacun pour l’accompagner vers un vivre ensemble dans le respect, la bienveillance et la paix. 

C’est ce parcours qui m’a touchée, qui m’a bouleversée et les choix qui en ont suivi.

L’auteur

Journaliste, réalisateur – notamment du documentaire Artistes de la vie, 2018 –, paysan, aide-ménager, Pierre Westelynck passe sa vie à expérimenter. Il n’est spécialisé en rien mais désireux de découvrir beaucoup. Creusois d’adoption, il a quitté l’Hexagone en 2019 pour lancer une activité qui associe missions de volontariat et films documentaires. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé en Birmanie, puis aujourd’hui au Japon, où il est installé mais toujours en voyage.

172 pages – 123x 205 mm / Parution : 5 janvier 2025

ISBN : 978–2494–830–127 / Prix public TTC : 18 €

 

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L’ouvrage en pointillé

Ce livre n’aurait jamais dû naître. D’abord parce qu’à l’origine, il était un projet audiovisuel sur une expérience de volontariat dans un centre de méditation bouddhiste en Birmanie. Ensuite, parce que ce livre était mort avant d’être né, malade d’incompréhensions, de colère et de doutes. Pierre Westelynck s’est rendu en Birmanie avec l’idée d’aider et de filmer un projet positif et inspirant. Il en est ainsi revenu avec des maux et un mal-être profond. 

Dans les faits, le voyage en Birmanie a duré deux mois. Sur le papier, il a duré quatre ans. Quatre ans durant lesquels, Pierre Westelynck a essayé d’exprimer avec des mots ce qu’il avait vécu, ressenti, avant de finalement chercher à s’oublier pour mieux comprendre la Birmanie d’abord, le voyage ensuite, l’autre et l’ailleurs enfin. 

« Il aura fallu l’écriture de ce livre pour que j’ouvre enfin mon esprit. Il aura fallu quatre ans pour que je comprenne Thabarwa et le sens du voyage.»

Après Thabarwa, il y a eu Tokyo, puis le Japon dans toute son immensité et sa diversité si peu connue. Après le livre, Pierre Westelynck a repris la caméra et a réalisé un film documentaire Wara Nihon, la rébellion de deux brins de paille, qui entend partager et faire connaître un Japon qui entretient un lien différent avec la nature, avec l’autre, avec son histoire, avec ses traditions et avec lui-même. Le film a été sélectionné et projeté au Hokkaido International Film Festival 2024. Il a été traduit et est aujourd’hui proposé aux festivals liés au voyage et à l’Asie dans différents pays, dont la France.

L’auteur

Originaire du nord de la France, Pierre Westelynck est un Creusois d’adoption. Après des études en sociologie et en édition, il se lance dans le monde des médias. Journaliste dans la PQR – avec un petit détour dans le guide de voyage –, installé confortablement en Creuse, il décide en 2016 de tout lâcher pour explorer de nouveaux horizons, trouver sa voie et chercher ce qui le fait vibrer pour de vrai. Il passe plus d’un an dans la structure associative On passe à l’acte, près de Montpellier. En tant que bénévole/apprenti, il se penche sur des centaines de personnes qui travaillent sur des projets positifs et inspirants en France. Cette expérience accouche d’un documentaire Artistes de la vie qu’il écrit et réalise avec le soutien de l’association. Le film sort au cinéma en 2018.

Dès lors, le réalisateur se remet en route pour devenir à son tour un « artiste de la vie ». Attiré depuis des années par les voyages,  il joint l’utile à l’agréable en créant une société de production de documentaires positifs et inspirants dans l’univers du volontariat. Cette aventure le mène dans les montagnes du Népal, dans la poussière de l’Inde jusqu’à un centre de méditation bouddhiste surréaliste en Birmanie. 

Même avec la caméra à l’épaule, l’auteur conserve quasiment toujours son stylo sous le coude. Parce qu’il est d’abord le scénariste de ses films. Ensuite, parce qu’il préfère l’expression écrite qu’orale. Les mots, il aime les délivrer sur le papier, dans des carnets de notes. Cependant cette expérience en Birmanie ne pouvait pas être partagée avec des images, il a décidé de l’écrire. S’en sont suivis de longs mois de doutes, de réflexions qui l’ont conduit à produire La Vie sans boussole. Durant ce travail, Pierre Westelynck a continué son chemin, ailleurs, au Japon, un pays qui a pris de nouvelles couleurs qu’il monte et partage en images. La filmographie de Pierre s’est enrichie de plusieurs documentaires, dont le tout récent, Wara Nihon, la rébellion de deux brins de paille.

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